Amour ! Liebe ! Love !
Ambroisine Bré, mezzo-soprano
Geneviève Laurenceau, violon
David Bismuth, piano
Samedi 21 juillet 2018 à 20h
Salle des fêtes de Gengenbach
Une soirée placée sous le signe de l’amour, entre classique et music-hall, comédie musicale et opérette. Pour ce concert organisé en partenariat avec la Ville de Gengenbach, dans le cadre des festivités du 60e anniversaire du jumelage avec Obernai, quoi de plus évident qu’une déclaration d’amour dans toutes les langues ?
Geneviève Laurenceau, Ambroisine Bré et David Bismuth convient compositeurs allemands, français, anglais et américains pour un beau panorama de la musique de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.
Programme
Edward Elgar, Salut d’amour pour violon et piano
Benjamin Britten, Tell me truth about love
Kurt Weill, Youkali
Kurt Weill, Surabaya
Johnny Fritz Kreisler, Liebesleid, Liebesfreud pour violon et piano
Francis Poulenc, Les chemins de l’amour
Jacques Offenbach, Barcarolle
Jacques Offenbach, Tu n’es pas beau, tu n’es pas riche
Jacques Offenbach, Ah ! Que j’aime les militaires
George Gershwin, Préludes pour piano
George Gershwin, Porgy and Bess, extraits de la suite (arr. pour violon et piano)
Leonard Bernstein, Tonight
Leonard Bernstein, I feel pretty
Ambroisine Bré, mezzo-soprano
Ambroisine Bré, mezzo-soprano, se découvre très tôt une passion pour le chant. Entre les disques de la Callas et les vocalises d’une grand-mère passionnée de chant lyrique, elle s’initie à l’art du beau chant dès son plus jeune âge. Après avoir passé toute sa scolarité au sein d’une structure Maîtrisienne, elle intègre le Département Supérieur pour Jeunes Chanteurs Professionnels du CRR de Paris et y découvre le plaisir de la scène. En 2013, elle intègre le CNSMDP dans la classe d’Yves Sotin et se perfectionne auprès de grands maîtres tels que Michel et Emmanuel Plasson, Sophie Koch, José Van Dam, Teresa Berganza, Christophe Rousset, Anne le Bozec, Jeff Cohen, Dietrich Henschel, Fritz Schwinghammer, Susan Manoff, Christoph Pregardien lors de Master-Classes. Elle participe déjà à de nombreux projets professionnels au cours desquels elle est amenée à travailler avec Eve Ruggieri, Laurence Equilbey, Marc Minkowski, Thomas Hengelbrock, Christophe Rousset, Leonardo Garcia Alarcón, Alexis Kossenko, Jean-Claude Malgoire, Pierre-Michel Durand, Karol Beffa, Johan Farjot, Oswald Sallaberger, Nadine Duffaut, Galin Stoev. Son répertoire est varié mais elle affectionne tout particulièrement Mozart, Rossini, Schubert, Brahms, Ravel ou encore Poulenc. Elle se distingue également dans de nombreux concours. Notamment au concours Pierre Vernes, Paris Opera Competition 2017, ou elle remporte 4 prix. En octobre 2017, avec sa pianiste Qiaochu Li, elles remportent le Grand Prix Duo du concours international Nadia et Lili Boulanger et sont également distinguées pour leur interprétation du « sonnet » de Benoît Mernier, œuvre imposée pour la 9ème édition du concours. Ambroisine Bré est également Révélation classique de l’ADAMI 2017.
Geneviève Laurenceau, violon
Geneviève Laurenceau est considérée comme l’une des plus brillantes représentantes du violon français. Ses multiples activités de soliste, chambriste, pédagogue et directrice de festival font d’elle une musicienne accomplie, qui vit sa passion sous toutes ses formes. Elle commence le violon dès l’âge de trois ans à Strasbourg, sa ville natale. L’instrument, au chant proche de la tessiture humaine, prendra dès lors la forme et la voix de ses rêves, et ne la quittera plus. Ses maîtres Wolfgang Marschner, Zakhar Bron puis Jean-Jacques Kantorow façonneront une artiste aux multiples facettes, à la croisée de trois grandes écoles européennes du violon, qui expérimente conjointement assez jeune l’école de la scène. Après plusieurs succès internationaux et un premier prix au concours international de Novossibirsk, elle remporte le cinquième concours Le Violon de l’Adami et réalise à cette occasion son premier disque, en compagnie du pianiste Jean-Frédéric Neuburger. Depuis, Geneviève Laurenceau est invitée à se produire, en France comme à l’étranger, en soliste de grands orchestres français et internationaux, sous la direction de chefs tels que Michel Plasson, Walter Weller, Tugan Sokhiev, Thomas Sondergard, Antony Hermus ou Christian Arming… Aimant la scène, le partage, croyant profondément aux valeurs essentielles de l’art, de la culture et de la musique, Geneviève Laurenceau est passionnée par les rencontres. En témoignent notamment son duo avec le philosophe Raphaël Enthoven, ses collaborations avec le comédien Didier Sandre ou encore La Symphonie des oiseaux, spectacle imaginé avec les chanteurs d’oiseaux Johnny Rasse et Jean Boucault. Engagée dans le répertoire de son temps, elle travaille régulièrement avec des compositeurs tel Benjamin Attahir, Karol Beffa, Bruno Mantovani ou Philippe Hersant, qui lui dédient leurs œuvres. Sa discographie fait la part belle au répertoire français. En 2011, Geneviève Laurenceau est élue artiste de l’année par ResMusica. Au cours de la saison 2017-2018, elle est chargée de la classe de violon de l’Académie Philippe Jaroussky, au sein de La Seine musicale. Elle joue le violon « Sheherazade » de Charles Coquet, datant de mars 2017. Après un Diapason d’Or obtenu pour son dernier enregistrement dédié au compositeur Albéric Magnard, Geneviève vient de sortir « Paris 1900 », un album de sonates françaises avec le pianiste David Bismuth, paru sous le label Naïve. Elle est directrice artistique du Festival de musique d’Obernai, fondé sous son impulsion en 2009.
David Bismuth, piano
Désigné par le magazine Pianiste comme l’un des dix pianistes français les plus doués de sa génération, David Bismuth est salué par la critique pour son jeu lumineux et profond, où se conjuguent science de l’architecture et poésie du timbre. La musique française occupe une place de choix dans sa discographie (label AmeSon), aujourd’hui riche de cinq enregistrements, à travers notamment plusieurs mises en miroirs de compositeurs tels que Franck et Fauré, Debussy et Dukas ou Rachmaninoff et Saint-Saëns (**** Classica). Il met également Bach à l’honneur avec un CD intitulé « B.A.C.Hianas & Transcriptions » (FFFF Télérama) ainsi qu’avec l’album « Bach Père et Fils » salué par la critique (Pianiste « Maestro »). Ces dernières saisons, David Bismuth s’est produit avec l’Orchestre National de France, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse ou l’Orchestre de Nice, sous la direction de chefs tels Andris Nelsons, Jaap van Zweden, Jean-Christophe Spinosi, Cornelius Meister, Michel Plasson ou Fayçal Karoui. Il a également participé à de nombreux festivals : Radio France – Montpellier, La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins, Rencontres Chopin à Nohant, La Chaise Dieu, L’Esprit du piano (Bordeaux), le Gstaad Menuhin Festival ou le BBC Hay Festival. Chambriste recherché, il a également participé à des concerts-lectures avec le comédien Didier Sandre et la violoniste Geneviève Laurenceau et partagé la scène avec les pianistes Bertrand Chamayou ou Adam Laloum. Entré dès l’âge de quatorze ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Gabriel Tacchino puis de Brigitte Engerer, David Bismuth a tout d’abord été formé par Catherine Collard au Conservatoire de Nice. Il a ensuite approfondi sa formation auprès de Monique Deschaussées, héritière en droite ligne d’Alfred Cortot. Sa rencontre avec la très grande artiste Maria João Pires il y a une dizaine d’années l’a beaucoup enrichi et inspiré, tant d’un point de vue artistique qu’humain. Ils ont depuis eu l’occasion de se produire à quatre mains et à deux pianos, notamment dans le Double Concerto de Mozart, Salle Pleyel, avec l’Orchestre de Paris.