Mélodies françaises

Karine Deshayes, mezzo-soprano
Geneviève Laurenceau, violon
David Bismuth, piano
Antoine Pierlot, violoncelle

Mardi 24 juillet 2018 à 17h
Journée Marathon
Salle des fêtes d'Obernai
 

Artiste lyrique de l’année en 2011 et 2016 aux Victoires de la Musique classique, la mezzo-soprano Karine Deshayes interprète les plus belles mélodies françaises composées au tournant des XIXe et XXe siècles.
Elle sera entourée, pour cet après-midi inspiré de romantisme français, de Geneviève Laurenceau, David Bismuth et Antoine Pierlot, une façon de recréer les salons de musique de cette époque, dans lesquels ces mêmes Saint-Saens, Gounod et Massenet se côtoyaient et conversaient, participant à l’essor de la musique de chambre française...

Programme

Camille Saint-Saëns, Violons dans le soir
Camille Saint-Saëns, Sonate No. 1 pour violon et piano
Jules Massenet, Elégie
Gabriel Fauré, Mandoline
Léo Delibes, Les filles de Cadix
Georges Bizet, Ouvre ton coeur
Charles Gounod, Boléro

 

billetterie


Karine Deshayes, mezzo-soprano

Après de brillantes études musicales, Karine Deshayes rejoint la troupe de l’Opéra de Lyon. Elle est ensuite invitée sur toutes les grandes scènes françaises et régulièrement à l’Opéra de Paris où elle aborde pour la première fois le rôle de Carmen. Sa carrière s’ouvre également sur les grandes scènes étrangères (Festival de Salzbourg, Teatro Real de Madrid, Liceu de Barcelone, Metropolitan Opera de New-York). Son vaste répertoire lui permet de se produire en concert et en récital sous la direction de chefs tels qu’E. Krivine, D. Stern, L. Viotti, D. Rustioni, J. Pons, K. Masur, W. Christie, B. Campanella, R. Abbado ou encore H. Niquet, et avec des artistes tels que Philippe Cassard, Renaud Capuçon, Dominique Plancade, Nicolas Angelich, l’Ensemble Contraste… Artiste Lyrique de l’année aux Victoires de la musique classique (2011 et 2016), elle remporte un grand succès dans le rôle d’Adalgisa (Norma) au Teatro Real de Madrid puis dans celui de Charlotte dans une version de concert de Werther au Tchaïkovsky Concert Hall de Moscou. Elle aborde le rôle de Concepción (Armida, Rossini) dans lequel elle triomphe à l’Opéra de Montpellier et d’Alceste à l’Opéra de Lyon. Elle est également Roméo (I Capuleti e i Montecchi) à l’Opéra de Marseille. En concert, elle se produit entre autres au Festival de Saint-Denis dans le Stabat Mater de Rossini puis au Festival Radio France - Montpellier (Elvira - I Puritani). Cette saison, Karine Deshayes aborde le rôle de Marie de l’Incarnation (Dialogues des Carmélites) au Théâtre de la Monnaie et le rôle-titre de Semiramide à l’Opéra de Saint-Etienne. Elle interpréte également le rôle de Stéphano (Roméo et Juliette) au Metropolitan Opera de New York et le rôle-titre de Cenerentola en version de concert au Théâtre des Champs-Elysées.

 

Geneviève Laurenceau, violon

Les multiples activités de soliste, chambriste, pédagogue et directrice de festival de Geneviève Laurenceau font d’elle une musicienne accomplie, qui vit sa passion sous toutes ses formes. Elle commence le violon dès l’âge de trois ans, et ses maîtres Wolfgang Marschner, Zakhar Bron puis Jean-Jacques Kantorow façonneront une artiste aux multiples facettes, à la croisée de trois grandes écoles européennes du violon. Après plusieurs succès internationaux et un premier prix au concours international de Novossibirsk, elle remporte le cinquième concours Le Violon de l’Adami et réalise à cette occasion son premier disque avec le pianiste Jean-Frédéric Neuburger. Depuis, Geneviève Laurenceau est invitée à se produire en France comme à l’étranger, en soliste de grands orchestres français et internationaux, sous la direction de chefs tels que M. Plasson, W. Weller, T. Sokhiev, T. Sondergard, A. Hermus ou C. Arming… Geneviève Laurenceau est passionnée par les rencontres artistiques, comme en témoignent ses collaborations avec le philosophe Raphaël Enthoven, le comédien Didier Sandre ou les chanteurs d’oiseaux Johnny Rasse et Jean Boucault. Artiste de l’année 2011 ResMusica, engagée dans le répertoire de son temps, elle travaille régulièrement avec des compositeurs tel Benjamin Attahir, Karol Beffa, Bruno Mantovani ou Philippe Hersant. En 2017-2018, elle est chargée de la classe de violon de l’Académie Philippe Jaroussky, au sein de La Seine musicale. Elle joue le violon « Sheherazade » de Charles Coquet (2017). Après un Diapason d’Or, Geneviève vient de sortir « Paris 1900 », un album de sonates françaises avec le pianiste David Bismuth (Naïve).

 

 

David Bismuth, piano

Désigné par le magazine Pianiste comme l’un des dix pianistes français les plus doués de sa génération, David Bismuth est salué par la critique pour son jeu lumineux et profond, où se conjuguent science de l’architecture et poésie du timbre. La musique française occupe une place de choix dans sa discographie (label AmeSon), à travers plusieurs mises en miroirs de compositeurs tels que Franck et Fauré, Debussy et Dukas ou Rachmaninoff et Saint-Saëns (**** Classica). Il met également Bach à l’honneur dans sa discographie (B.A.C.Hianas & Transcriptions (ffff Télérama), Bach Père et Fils). David Bismuth s’est déjà produit avec l’Orchestre National de France, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse ou l’Orchestre de Nice, sous la direction de chefs tels A. Nelsons, J. van Zweden, J.-C. Spinosi, C. Meister, M. Plasson ou F. Karoui. Il a également participé à de nombreux festivals (Radio France – Montpellier, La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins, Rencontres Chopin à Nohant, le Gstaad Menuhin Festival ou le BBC Hay Festival). Chambriste recherché, il a participé à des concerts-lectures avec Didier Sandre et Geneviève Laurenceau, et partagé la scène avec les pianistes Bertrand Chamayou ou Adam Laloum. Entré à 14 ans au CNSM de Paris dans la classe de Gabriel Tacchino puis de Brigitte Engerer, David Bismuth a tout d’abord été formé par Catherine Collard au Conservatoire de Nice. Il a ensuite approfondi sa formation auprès de Monique Deschaussées, héritière en droite ligne d’Alfred Cortot. Sa rencontre avec la très grande artiste Maria João Pires il y a une dizaine d’années l’a beaucoup enrichi et inspiré, tant d’un point de vue artistique qu’humain. Ils ont depuis eu l’occasion de se produire à quatre mains et à deux pianos, notamment dans le Double Concerto de Mozart, Salle Pleyel, avec l’Orchestre de Paris.

 

Antoine Pierlot, violoncelle

Révélation classique de l’ADAMI, Antoine Pierlot est lauréat de la fondation de France et de la fondation Natixis. Issu d’une famille d’instrumentistes à vent, il choisit très jeune le violoncelle qu’il débute auprès d’Elisabeth Chenivesse et Jean Huchot, puis Philippe Bary et Carlos Dourthé. Il obtient en 2015 un 1er prix à l’unanimité au CNSM de Paris et un 1er prix de musique de chambre aux côtés d’Olivia Hughes et David Fray. Il se produit aujourd’hui régulièrement en France et à travers le monde (Europe, Asie, Amérique) en concerto avec différents orchestres (Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Orchestre de chambre de Paris, Les Siècles, Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy, Orchestre Philharmonique de Nice… en collaboration avec les chefs M. Albrecht, G. Nowak, F-X. Roth, R. Calderon…), mais aussi en récital et formation de chambre aux côtés de partenaires comme Abdel Rahman El Bacha, Anne Queffelec, Olivier Charlier, Karine Deshayes, Priya Mitchell, Magali Léger, Laure Favre-Kahn, Pierre Fouchenneret… Il est l’invité de festivals internationaux: les Folles journées de Nantes, les Flâneries musicales de Reims, le festival Pablo Casals à Prades, Ottawa Chamberfest, Bremen Musikfestival, Printemps des Arts de Monte-Carlo, le festival de Radio France à Montpellier, Périgord Noir... Il est également membre de l’ensemble Contraste aux côtés d’ Arnaud Thorette et Johan Farjot. Son dernier disque, consacré aux suites de Benjamin Britten pour violoncelle seul (Transart Live) a été récompensé ffff par le magazine Télérama.


VEN 20/07 - SAM 21/07 - DIM 22/07 11H - DIM 22/07 21H - LUN 23/07 - MAR 24/07 11H - MAR 24/07 17H - MAR 24 20H - MER 25/07 - JEU 26/07 - VEN 27/07