Mozart à la folie
Jean-Luc Votano, clarinette
Geneviève Laurenceau, violon
Fanny Robilliard, violon
Peijun Xu, alto
Antoine Pierlot, violoncelle
Mercredi 25 juillet 2018 à 20h
Salle des fêtes d'Obernai
Impossible de penser à l’opéra sans évoquer Mozart, pour lequel la voix était à l’origine de tout... Ce même souffle, ces mêmes moments de densité dramatique et de grâce lyrique traversent également ses oeuvres instrumentales, nous laissant sans mot devant ce génie révolutionnaire. Le clarinettiste Jean-Luc Votano est première clarinette solo de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège. En 2006, il fait ses débuts à New York, au Lincoln Center, tandis qu’en novembre 2009, il est invité par le New Japan Philharmonic Orchestra de Tokyo pour la création japonaise du Concerto pour clarinette de Magnus Lindberg. Placé en miroir du célèbre quatuor des dissonances, le quintette avec clarinette de Mozart fera résonner la voix des anges.
Prêts pour une immersion dans la beauté ?
Programme
Mozart, Ouverture du Mariage de Figaro (version quatuor à cordes)
Mozart, Quatuor Les dissonances K465 en ut majeur
Mozart, Quintette avec clarinette K581 en la majeur
Jean-Luc Votano, clarinette
Jean-Luc Votano débute la clarinette à l’âge de 4 ans avec son père. Il donne son premier concert en soliste à l’âge de 7 ans. A 20 ans, il entre comme première clarinette solo de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège et devient professeur de clarinette à l’Institut Supérieur de Musique et Pédagogie de Namur. Il partage régulièrement les plus beaux concertos du répertoire au côté de chefs prestigieux tels que : Louis Langrée, Armin Jordan, Christian Arming, Yoel Lévy, Pascal Rophé. Passionné de musique de chambre, il s’associe aussi avec François-René Duchable, Claire-Marie Le Guay, David Lively, Johan Farjot, Sophie Karthäuser, Marie Hallynck, Boris Belkin, Olivier Charlier, Albrecht-Laurent Breuninger, Geneviève Laurenceau, Tatiana Samouil, Arnaud Thorette, les Quatuors Debussy, Danel, Parisii et le Fine Arts Quartet. Plusieurs compositeurs belges tels que Claude Ledoux, Robert Janssens, Max Vandermaesbrugges, Viviane Mataigne et Stéphane Orlando lui ont dédié une œuvre. Depuis 2007, il est membre du trio d’anches Abocalips et intègre en 2011 l’ensemble Contraste.
Geneviève Laurenceau, violon
Les multiples activités de soliste, chambriste, pédagogue et directrice de festival de Geneviève Laurenceau font d’elle une musicienne accomplie, qui vit sa passion sous toutes ses formes. Elle commence le violon dès l’âge de trois ans, et ses maîtres Wolfgang Marschner, Zakhar Bron puis Jean-Jacques Kantorow façonneront une artiste aux multiples facettes, à la croisée de trois grandes écoles européennes du violon. Après plusieurs succès internationaux et un premier prix au concours international de Novossibirsk, elle remporte le cinquième concours Le Violon de l’Adami et réalise son premier disque avec le pianiste Jean-Frédéric Neuburger. Depuis, Geneviève Laurenceau est invitée à se produire en France comme à l’étranger, en soliste de grands orchestres français et internationaux, sous la direction de chefs tels que M. Plasson, W. Weller, T. Sokhiev, T. Sondergard, A. Hermus ou C. Arming… Geneviève Laurenceau est passionnée par les rencontres artistiques, comme en témoignent ses collaborations avec le philosophe Raphaël Enthoven, le comédien Didier Sandre ou les chanteurs d’oiseaux Johnny Rasse et Jean Boucault. Artiste de l’année 2011 ResMusica, engagée dans le répertoire de son temps, elle travaille régulièrement avec des compositeurs tel Benjamin Attahir, Karol Beffa, Bruno Mantovani ou Philippe Hersant. En 2017-2018, elle est chargée de la classe de violon de l’Académie Philippe Jaroussky, au sein de La Seine musicale. Elle joue le violon « Sheherazade » de Charles Coquet (2017). Après un Diapason d’Or, Geneviève vient de sortir « Paris 1900 », un album de sonates.
Fanny Robilliard, violon
Diplômée du CNSM de Lyon (classe de Marianne Piketty), Fanny Robilliard se perfectionne à la Hochschule de Munich auprès de Ingolf Turban. Elle est aussi à l’académie de l’orchestre du Bayerisches Rundfunk, puis à Berlin où elle rejoint la prestigieuse Karajan Academy de l’orchestre Philharmonique de Berlin, tout en poursuivant un cycle de Konzertexam dans la classe de Nora Chastain. Elle remporte le premier prix du concours Appassionato de la ville de Caen ainsi que le premier prix du concours international d’Avignon en 2007. Révélation Classique 2010 de l’Adami, elle est l’invitée de nombreux grands festivals (Aix--en--Provence, Prades, Baden Baden Festspiele, Nymphenburger Schlosskonzert, Lenk Sommerakademy, Traunsteiner Sommerkonzerte...). Elle travaille auprès de Rainer Schmidt, Christian Tetzlaff, Olivier Charlier, Stephan Picard, Salvatore Accardo, Kolja Lessing. En 2014, elle est invitée au sein du London Symphony Orchestra, en qualité de chef d’attaque des seconds violons. Après un Master de soliste (félicitations du jury), elle poursuit un cycle de Konzertexam à la Universität der Künste auprès de Nora Chastain. En 2015 elle rejoint le Trio Karénine, au sein duquel elle débute une intense carrière de chambriste, l’ensemble jouissant d’une saison riche et internationale. Elle partage régulièrement la scène des Smoking Joséphine, quintette à cordes créé par Geneviève Laurenceau.
Peijun Xu, alto
Peijun Xu est reconnue comme l’une des altistes les plus en vue de sa génération. Récipiendaire de plusieurs prix internationaux, elle reçoit en 2012 le 1er prix et le prix du public au Concours International Max Rostal, à Berlin. En soliste, Peijun Xu joue dans des lieux prestigieux tels que le Shanghai Concert Hall, Hambourg Laeiszhalle et Frankfurt Alte Oper, avec l’Orchestre Philharmonique de Shanghai, les Solistes de Moscou, l’Orchestre de Concert Hofer, l’Orchestre symphonique d’Osnabrück (...), sous la direction de Muhai Tang, Yuri Bashmet, Pavel Baleff et Ralf Gothóni. Parmi ses partenaires, citons Paul Rivinius, Evgenia Rubinova, Mihkel Poll, Jens Peter Maintz, Alexander Sitkovetsky et Julian Steckel. Son premier CD comprenant des œuvres de Bach, Schubert, Vieuxtemps, Chopin et Rebecca Clarke est publié par Label Ars en 2012. En août 2014, son deuxième CD d’œuvres de Vieuxtemps, Milhaud, Fauré et Franck est sorti chez Profil Hänssler. Peijun Xu a étudié à l’Université de Musique et des Arts de Francfort avec le professeur Roland Glassl, l’Académie Kronberg avec le professeur Nobuko Imai et l’Université de Musique de Berlin Hanns Eisler avec Tabea Zimmermann. Depuis 2011, elle enseigne l’alto à l’université de musique et des arts de la scène de Francfort.
Antoine Pierlot, violoncelle
Révélation classique de l’ADAMI, Antoine Pierlot est lauréat de la fondation de France et de la fondation Natixis. Issu d’une famille d’instrumentistes à vent, il choisit très jeune le violoncelle qu’il débute auprès d’Elisabeth Chenivesse et Jean Huchot, puis Philippe Bary et Carlos Dourthé. Il obtient en 2015 un 1er prix à l’unanimité au CNSM de Paris et un 1er prix de musique de chambre aux côtés d’Olivia Hughes et David Fray. Il se produit aujourd’hui régulièrement en France et à travers le monde (Europe, Asie, Amérique) en concerto avec différents orchestres (Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Orchestre de chambre de Paris, Les Siècles, Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy, Orchestre Philharmonique de Nice… en collaboration avec les chefs M. Albrecht, G. Nowak, F-X. Roth, R. Calderon…), mais aussi en récital et formation de chambre aux côtés de partenaires comme Abdel Rahman El Bacha, Anne Queffelec, Olivier Charlier, Karine Deshayes, Priya Mitchell, Magali Léger, Laure Favre-Kahn, Pierre Fouchenneret… Il est l’invité de festivals internationaux: les Folles journées de Nantes, les Flâneries musicales de Reims, le festival Pablo Casals à Prades, Ottawa Chamberfest, Bremen Musikfestival, Printemps des Arts de Monte-Carlo, le festival de Radio France à Montpellier, Périgord Noir... Il est également membre de l’ensemble Contraste aux côtés d’ Arnaud Thorette et Johan Farjot. Son dernier disque, consacré aux suites de Benjamin Britten pour violoncelle seul (Transart Live) a été récompensé ffff par le magazine Télérama.